LES SABLES DE L'EMPEREUR

 

D'après le roman de Mia Couto, Éditions Métailié - Couverture Éditions Métailié

Adaptation et mise en scène Victor de Oliveira

Traduction Elisabeth Monteiro Rodrigues

Surtitrage Jorge Tomé

 

Avec Elliot Alex, Isabelle Cagnat, Daniel Pinto, Horácio Guiamba, Bruno Huca, Ana Magaia, Eunice Mandlate, Josefina Massango, Miguel Moreira, Sofaida Moyane, Miguel Nunes, Victor de Oliveira, Mário Santos, Klemente Tsamba

 

Scénographie Margaux Nessi

Création lumière Diane Guerin

Création Vidéo Eve Liot 

Peintures et sculptures Butcheca

Création musicale et sonore Ailton Matavela et Samuel Gutman 

Collaboration dramaturgique Charlotte Farcet

Costumes et accessoires Sara Machado

Régie générale Camille Faure

Sculpteur et peintre de chevaux Jean Louis Sauvat

Sculpteur de créatures surnaturelles Christophe Dumont 

 

Production déléguée En Votre Compagnie 

Coproductions Théâtre National Dona Maria II – Lisbonne, Centre Culturel Franco-Mozambicain – Maputo, Teatro Nacional São João, Teatro Aveirense, Le Grand T – Nantes, Malraux - Scène National de Chambéry, MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Célestins – Théâtre de Lyon et la Scène nationale de l'Essonne

Avec les soutiens de l'Instituto Camões à Paris et Maputo, Fundaçao Calouste Gulbenkian, Services Culturels de l’Ambassade du Portugal en France, La Colline - Théâtre national à Paris

Projet soutenu par le ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France, la Région Île de France, l'Institut Français et l'Adami

 


La pièce

 

L’écrivain mozambicain propose un récit des origines de son pays, en proie à la violence coloniale à la fin du XIXe siècle.

En décembre 1895, le capitaine Mouzinho de Albuquerque mettait fin au règne de Ngungunyane. L’empereur qui avait tenu tête aux Portugais depuis son imposant État de Gaza, au sud de l’actuel Mozambique, en Afrique australe, fut déporté aux Açores, où il mourut dans l’indifférence, en 1906. De son vivant, il semait la terreur, craint de tous et ne craignant nullement la Couronne portugaise, qui tentait d’asseoir sa domination sur ce vaste territoire face aux appétits des autres puissances coloniales. Sur ses terres, les colonisateurs l’appelaient « Sa Majesté » ; Ngungunyane les traitait en retour de poules et de machanganes,d’« esclaves blancs ». Le jour de sa capture, cependant, les soldats zoulous qui avaient combattu à ses côtés ont crié « Va-t-en, espèce de vautour qui décime nos poules ! ». Dans le bateau qui le conduisait à Lisbonne, où le roi Charles Ier ne se donnerait même pas la peine de le recevoir, l’empereur pleurait.

 

Le calendrier

Du 8 et 9 septembre 2023 - Représentations à Aveiro

Du 14 au 17 septembre 2023 - Représentations à Porto

Du 10 octobre au 14 octobre 2023 - Représentations aux Célestins - Théâtre de Lyon

Du 20 au 23 mars 2024 - Représentations au Théâtre National Dona Maria II - Lisbonne

Du 27 au 30 mars 2024- Représentations à la MC93 - Bobigny

Les 3 et 4 avril 2024 - Représentations à Malraux - Scène nationale de Chambéry