NUIT

Texte et mise en scène Philippe Minyana

Assistante à la mise en scène Emma Santini

 

Avec Luce MouchelJérome BillySarah BiasiniFlorent Baffi, Emma Santini et Balthazar Gouzou

 

Compositeur et interprète Nicolas Ducloux

Lumières Olivier Oudiou

Scénographie et RégieGénérale Simon Desplebin

Costumies et perruques Charlotte Villermet

Couturière Nelly Graillot

Photos (TQI) Dennis Mader

 

Production En Votre Compagnie

Coproductions Théâtre des Quartiers d’Ivry - CDN du Val-de-Marne, Comédie de Caen - CDN de Normandie, Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN,  Espace Malraux - Scène nationale Chambéry Savoie, Comédie de Picardie, scène conventionnée pour le développement de la création théâtrale en région, Théâtre de Chelles, Communauté d'agglomération Mont Saint-Michel – Normandie 

 

Avec le soutien de l'ESCA - Les Studios Asnière

Avec le soutien de la Spedidam

 

Projet soutenu par le ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles d'Île-de-France


La pièce

Au bord d'un lac, un jeune couple, une femme d'un certain âge et son frère, traversent le temps. Se réunissent parfois, échangent. C'est un pays de vent. Tout vole. Parfois, il pleut. Le jeune homme est garde forestier. Il parle aux arbres et les arbres lui parlent. Avec sa femme, ils s'aiment et se haïssent. La femme mûre a enseigné le piano. Elle vieillit à vue d'œil. Il lui arrive de tomber malade. Son frère n'a jamais su aimer. Cependant, il a le béguin pour le jeune couple. La femme mûre a sans doute le béguin pour le jeune type. Et réciproquement. Ils vont au café ensemble. Elle a tendance à picoler. Tout le monde aime la jeune femme qui s'appelle Edith, sauf ses parents, ils la foutent à la porte. Alors Edith pleure. Elle a toujours besoin qu'on lui dise qu'on l'aime. Tous quatre font des cauchemars. Et, comme tout un chacun, ils cherchent l'harmonie. Autour du lac, des joggeurs courent.

 

Comment vivre ? Quand est ce qu'on connaît la quiétude ? Les êtres humains sont tout petits. Et, un jour, le corps flanche et on a quatrevingt-dix ans. Que s'est-il passé ? Comme les joggeurs, on court, on fait des cercles, on tourne en rond. On survit.

 

 

Au final. Le spectacle, ce sera quoi ? Une sorte d'oratorio ? D'opéra bouffe ? Les acteurs parleront et chanterons. Il faut revisiter la réalité. Il faut programmer un grand cauchemar avec du vent et des cloches, une vision du purgatoire, une farce tragique. Un drame burlesque. Le titre ça aurait pu être ça : purgatoire. Reconstitution du drame de la vie. Lumières de fin du monde ou lumières de fête foraine. Et la musique ! On a tous besoin d'amour, on a tous besoin de théâtre. Il faut mettre en scène ce qui nous constitue. Et puis il y le miracle. En une heure cinquante, on nous refile soixante ans de vie. Le Temps, c'est le personnage principal. Ils vont sans doute un peu grossir, avoir des cheveux blancs. On fait confiance aux accessoires. Et peut-être qu'il n'y aura aucun accessoire. La parole seule. J'ai quatre-vingt-dix ans. Si tu le dis.

 

- Philippe Minyana. Paris. Mars 2020 

 

Le calendrier

 

SAISON 2022-2023

 

Théâtre des Quartiers d'Ivry - CDN du Val de Marne  du 26 novembre au 4 décembre 2022

Malraux - Scène nationale de Chambéry-Savoie les 18 et 19 janvier 2022

Théâtre d'Avranche - Communauté d'Agglomération du Mont-Saint-Michel - Normandie le 24 janvier 2023

Comédie de Caen - CDN de Normandie les 31 janvier et 1er Février 2023

Théâtre de Chelles le 17 février 2023

 

La presse

" Comme la plupart des pièces de Philippe Minyana depuis de nombreuses années, Nuit refuse de s’installer dans un seul genre, dans une seule tonalité. Si l’absurde des deux premières scènes persiste, c’est sous des formes sans cesse différentes : des partitions collectives faites de banalités bizarrement accrochées les unes aux autres, des moments chantés où même l’agonie d’un jeune homme semble pointer du doigt la grande drôlerie de l’existence, des dialogues où ne s’échangent que des quiproquos ou des invraisemblances… [...] Pour la plupart comédiens et musiciens, capables donc de bien des variations, de bien des métamorphoses, les interprètes du spectacle excellent dans le passage de l’une à l’autre de ses composantes. " Anaïs Heluin – Scèneweb