ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ Fiction radiophonique en public

 

D'après la bande dessinée de Fabcaro

Mise en scène Paul Moulin

Adaptation Maïa Sandoz

 

Avec, en alternance, Élisa Bourreau, Ariane Begoin, Serge Biavan, Maxime Coggio, Christophe Danvin, Aymeric Demarigny, Cyrille Labbé, Paul Moulin, Emmanuel Noblet, Maïa Sandoz et Aurélie Verillon

 

Collaboration artistique Maïa Sandoz

Création lumières Emmanuel Noblet

Scénographie et costumes Paul Moulin

Création sonore Christophe Danvin

Mise en espace sonore Jean-François Domingues

Régie son Jean-François Domingues et Samuel Mazotti

 

Production Théâtre de l'Argument

Coproduction Théâtre de Rungis, Fontenay en Scènes - Fontenay-sous-bois

Avec le soutien de la Direction régionale des Affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la culture

Avec le soutien de la SPEDIDAM, de la Ville de Paris et d'Arcadi Île-de-France

 

Durée 1h

 

Zaï Zaï Zaï Zaï est édité aux Éditions 6 pieds sous terre

 

La pièce

Fabrice est à la caisse d’un supermarché lorsque la caissière lui demande s’il a la carte du magasin, il a beau fouiller ses poches, il ne la trouve pas.

Arrgh, il se souvient : il a changé de vêtements et sa carte se trouve dans son autre pantalon.

La caissière appelle la sécurité. Fabrice prend la fuite. En quelques heures, il devient l’ennemi public numéro un, son cas divise la société.

Ne pourrait-on pas laisser sa chance à quelqu’un qui, si il dit vrai, a en effet laissé sa carte dans son autre pantalon ?

 

La presse

" Quiconque a déjà vu des acteurs en plein exercice de doublage ou de création vocale s’est sûrement fait la remarque : c’est théâtralement magnifique de voir des comédiens quasi statiques devant leurs micros inventer les timbres les plus impromptus, de les voir se tordre le visage pour condenser l’énergie d’un personnage dans sa seule voix. De les voir glisser entre incarnation et désincarnation, entrer et sortir du jeu sans que l’on ait seulement repéré où était la porte. On en a fait des reportages et des documentaires, plus rarement des spectacles. Et c’est bien ce genre de plaisir que nous procure ce Zaï zaï… théâtral, « celui de voir la technique à l’œuvre », précise Maïa Sandoz, celui de « toucher en quelque sorte à ce que dit Diderot dans le Paradoxe du comédien », souligne Blanche Gardin, celle qui présente sûrement ici la palette de jeu la plus extensible, partant de la caissière de supermarché pour finir sur le flic négociateur en passant par l’enfant ou le vieux routier. «Pouvoir jouer 10 000 personnages en quelques minutes, et tout ça sans bouger ou presque, t’as vraiment l’impression d’être à l’HP. Et ce que ça procure chez le spectateur, c’est sûrement la sensation de voir des pantins. » Celle aussi de ressentir une émotion rare et primaire, celle du pur plaisir à jouer ensemble - sans doute la rançon de ce qui lie tous ces acteurs depuis des années et qu’ils brandissent comme une « politique de l’amitié ». " Eve Beauvallet - Libération

 

"On rit beaucoup de ces journalistes qui prennent l’antenne pour ne rien dire, mais sur le ton de l’urgence, des gendarmes qui digressent et en font des tonnes comme s’ils tenaient un dangereux terroriste, de la panique de Fabrice, de la chanson façon « band aid » des auteurs de BD en soutien à leurs collègues… Et de l’absurde de la situation." France Inter

 

En vidéo