De William Shakespeare
Mise en scène : Maïa Sandoz et Paul Moulin
Avec Serge Biavan, Maxime Coggio, Christophe Danvin, Mathilde-Edith Mennetrier et Elsa Verdon (en alternance), Gilles Nicolas, Paul Moulin, Soulaymane Rkiba, Aurélie Vérillon et Mélissa Zehner
Dans la version traduite en Langue des Signes Française Lucie Lataste et Patrick Gache
Assistante mise en scène Clémence Barbier
Traduction-adaptation Clémence Barbier, Paul Moulin, Maïa Sandoz et Paolo Sandoz
Traduction-Adaptation en LSF Julia Pelhate
Scénographie et costumes Catherine Cosme
Création lumière Bruno Brinas
Création son Christophe Danvin
Mise en espace sonore Jean François Domingues et Samuel Mazzoti
Collaboration chorégraphique Gilles Nicolas, assisté de Stan Weiszer
Collaboration artistique Guillaume Moitessier
Régie Générale David Ferré
Régie Plateau Paolo Sandoz
Coach vocal Sinan Bertrand
Administration et production : Agnès Carré
Photographies © Kenza Vannoni, Mathilde-Édith Mennetrier et Maïa Sandoz
Durée du spectacle estimée : 1h50
Production Théâtre de L’Argument
Coproductions ThéâtredelaCité, CDN Toulouse Occitanie, MC2 de Grenoble, L’Equinoxe - Scène nationale de Châteauroux, Théâtre des 4 saisons de Gradignan et l'Espace d’Albret de Nérac, Théâtre 71 de Malakoff et La ferme du Buisson, Scène nationale de Marne la Vallée-Noisiel.
Avec le soutien de l’EMC de St-Michel sur-Orge, de La Piscine de Chatenay-Malabry, des 3T de Châtellerault, de l'Odéon - Théâtre de l'Europe, de la Direction régionale des Affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la culture, du Conseil Départemental du Val-de-Marne et de la Région Île-de-France.
Le prince Don Pedro et ses hommes rentrent victorieux de la guerre. Le triomphe est célébré chez Léonato. Les jeunes Claudio et Héro (la fille de Léonato) tombent amoureux et leur mariage est rapidement annoncé.
De son côté, le frère bâtard de Don Pedro, le fourbe Don Jean, décide d’assouvir son besoin irrépressible de vilénie... en ourdissant un complot. Il envoie son acolyte courtiser Marguerite, la femme de chambre de Héro, l’habille comme elle, met en scène leurs ébats nocturne. Il fait croire ainsi à Claudio qu’Héro lui est infidèle. Le jeune homme, fou de jalousie, se résout à trainer Héro dans la boue, publiquement... Au même moment, les autres invités de la fête tendent un piège à leurs amis Béatrice, nièce de Léonato et Bénédict, chevalier du prince, qui se querellent depuis toujours, afin qu’ils tombent amoureux l’un de l’autre.
L’histoire de Beatrice et Bénédict, qui s’opposent vigoureusement à l’amour mais qui succombent à la première occasion, vient gaiement contrebalancer la noirceur de l’intrigue principale.
Bientôt, complots et intrigues s’intensifient, faux semblants, double jeu, révélation, dissimulation, duplicité, les identités s’échangent aussi rapidement que des masques. La police locale appréhende les complices de Don Juan, prouve l’innocence de Héro et pour finir, les deux mariages ont lieu.
L’éventail des registres de jeu est ici complètement déployé par le génie de Shakespeare, dans le désordre : clown, masque, comédie, drame, ironie, rhétorique, lyrisme, tragédie, satire, cynisme, pathos, burlesque, poésie, chanson. Son rythme soutenu, sa rhétorique jubilatoire et ses incroyables variations de ton exercent un charme puissant et en font l’une des plus remarquables comédies de Shakespeare.
Par sa vivacité, son humour, sa flamboyante noirceur, sa sauvage sensualité, sa jubilation protéiforme, sa mélancolie même, elle est un formidable terrain de jeu pour l’équipe de comédien.ne.s que nous sommes.