BIJOU BIJOU, TE REVEILLES PAS SURTOUT

Texte Philippe Dorin
Mise en scène Sylviane Fortuny
Avec Jean Louis Fayollet, Déborah Marique, Catherine Pavet, Morgane Vallée, Johann Weber
Scénographie Sylviane Fortuny et Sabine Siegwalt
Lumières Kelig Le Bars
Costumes Sabine Siegwalt
Musique Catherine Pavet
Vidéo Matthieu Berner
Régie générale et lumière Jean Huleu
Régie plateau Franck Pellé
Assistant à la mise en scène Simon Gelin
Coaching vocal Anna Hornung

 

Production Compagnie Pour ainsi dire
Coproduction Théâtre de la Cité, centre dramatique national de Toulouse, TGP, centre dramatique national de Saint-Denis, Théâtre des Bergeries – Noisy le sec, MAC – Maison des Arts de Créteil, Les 3T, scène conventionnée de Chatellerault, Théâtre des 4 saisons – Gradignan – 33
Avec l’aide de la région Ile de France
Autres partenaires Théâtre du Nord, centre dramatique national de Lille, Comédie de Saint-Etienne, centre dramatique national, TNP, Théâtre National Populaire – Villeurbanne, Centre culturel Jean Houdremont, scène conventionnée – La Courneuve, ECAM, théâtre du Kremlin-Bicêtre, Théâtre de Fos-sur-mer, L’Hexagone, scène nationale de Meylan, Théâtre de Meudon, Service culturel – Ville de Pantin, Théâtre Louis Aragon, scène conventionnée de Tremblay-en-France

 

Le texte est publié à L’école des loisirs – théâtre.
Philippe Dorin a bénéficié du programme de résidences d’écrivains de la région Ile de France pour l’écriture du texte.

La pièce

Le point de départ de Bijou bijou, c’est une guitare qui est cassée à la fin de chaque représentation de notre dernier spectacle, Le chat n’a que faire des souris mortes. Ce geste suscite de vives réactions auprès du public enfant comme adulte rencontré en tournée, nous interrogeant sur la force provocatrice du théâtre et la puissance qu’elle exerce sur les spectateurs. Comment assumer les conséquences d’un tel acte ? Comment retirer les échardes que cette guitare cassée a plantées dans nos cœurs ? Comment reconstruire quelque chose sur les débris d’une histoire ? Cette centaine de guitares brisées valent bien un spectacle à elles seules.

 

Un jeune homme en colère entre en scène et détruit tout ce qui lui tombe sous la main. Épuisé, il s’endort au milieu des décombres. Le voilà à l’orée de deux histoires : l’une qui se déroule autour de lui, dans un théâtre abandonné ou en ruines où il s’en remet à ceux qui l’entourent, l’autre qui lui est murmuré en songe et qui vient d’une époque profonde dans laquelle apparaissent des figures de la chevalerie et des contes. Ces deux histoires évolueront en parallèle, les personnages passant de l’une à l’autre en endossant de nouveaux rôles. Les actions qui se passeront dans l’une auront forcément des conséquences dans l’autre. Mais toutes les deux ainsi imbriquées nous conduiront

jusqu’à l’origine de la colère du jeune homme, d’où il pourra sortir enfin délivré.

 

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