LE JOURNAL D'ADAM ET EVE

d’après Mark Twain


Mise en scène et adaptation Mélissa Barbaud, Julie Delille, Baptiste Relat
d’après la traduction de Freddy Michalski, éditions l’Œil d’or


Interprétation Julie Delille et Baptiste Relat
Décor et régie générale Sébastien Hérouart
Costumes Fanette Bernaer

Production Théâtre des trois Parques
Coproduction Equinoxe / Scène nationale de Châteauroux
Spectacle créé en coréalisation avec la Scène Nationale 7

 

Diffusion Olivier Talpaert / En Votre Compagnie
Médiation Mélanie Bizet


Dossiers pédagogiques Collège et Lycée réalisés par Angélique Moreau, professeure documentaliste.

 

La pièce

Baptiste et Julie se rencontrèrent il y a dix ans à l’École de la Comédie de Saint-Étienne : ils furent partenaires de jeu pendant trois ans, le temps de leur formation.

 

Là-bas, ils firent l’expérience des Petites Comédies, petites formes théâtrales commandées à un auteur et jouées dans les collèges et les lycées de la région, chaque année et pendant plusieurs semaines, ce qui leur plût et leur appris beaucoup. Inventer des spectacles courts et autonomes, remplir une voiture avec deux comédiens et un décor, aller vers les publics péri-urbains et ruraux, les lycées et les collèges, organiser des rencontres et des débats à chaud…

 

Bonheur.

C’est ainsi qu’ils se promirent de retravailler ensemble de cette manière quand l’occasion se représenterait. La voici. Désormais installés sur deux territoires différents, en Berry et en Drôme, proposant chacun un travail local avec leurs compagnies respectives, l’idée est naturellement venue de s’associer pour créer un objet de théâtre drolatique, léger par la forme mais portant du sens à destination du plus large public, en partance vers les campagnes et les petites villes.

 

Et c’est autour de ce fabuleux texte de Mark Twain que nous nous sommes retrouvé·e·s

 

D’un côté : Adam, tranquille hédoniste jouissant sans entrave des bienfaits infinis du Jardin. Promu gardien du « Grand Projet », il veille au respect de deux principes :

1) on ne touche pas à l’arbre interdit.

2) le dimanche, on se repose.

 

De l’autre : Ève, qui débarque avec ses longs cheveux et beaucoup de mots nouveaux. Dans une boulimique absorption des êtres et des choses, elle n’épargne rien, édicte des théories invasives et multiplie les expériences farfelues. Mais que faire de tout ce savoir s’il n’est pas partagé ? Si son principal objet d’étude — Adam — lui résiste ? Comment faire connaissance avec lui? (N’est-il pas écrit : « Et ils se connurent » ?)

 

Voici le dialogue — ou plutôt sa tentative — entre deux créatures piégées dans un huis-clos soi-disant paradisiaque.

Un double récit de Co-naissance, d’exploration personnelle du monde, du langage, de l’amour : Peut-on, doit-on tenter de faire l’autre à son image ? Comment accepter qu’inéluctablement le monde se transforme ? Que la mort y ait une place ?

Avec beaucoup d’humour, Twain retrace le chemin de l’humanité et nous invite à le suivre… seul, ou mieux : accompagné·e.