Le grognement de la Voie lactée

Texte Bonn Park

Mise en scène Maïa Sandoz et Paul Moulin

Traduction Laurent Muhleisen

 

Avec Matthieu Carle, Jeanne Godard, Angie Mercier, Fabien Rasplus, Quentin Rivet, Christelle Simonin en alternance Marie RazafindrakotoMélissa Zehner

 

Collaboration dramaturgique  Clémence Barbier

Collaboration artistique Guillaume Moitessier

Création lumière Romane Metaireau

Création sonore et musicale Angie Mercier

Mise en espace sonore Grégoire Leymarie

Scénographie et costumes Paul Moulin assisté par Stan Weiszer 

Création costumes Muriel Senaux

 

Régie Générale David Ferré

Régie Plateau Paolo Sandoz

Régie Son Grégoire Leymarie

 

Photographies © Erik Damiano

 

Administration et production Agnès Carré

 

Production : Théâtre de L’Argument et le ThéâtredelaCité - CDN Toulouse Occitanie

Le théâtre de l’Argument est conventionné par la Drac Île-de-France - Ministère de la Culture

Projet accueilli aux Plateaux Sauvages dans le cadre du P.R.O. – Partage Responsable de l’Outil

L’Arche est éditeur et agent théâtral des pièces représentées

 

Durée estimée du spectacle : 1h40

Spectacle à partir de 12 ans

La pièce

Tandis que les spectateurs flottent dans l’immensité de la voie lactée, un vaisseau spatial apparaît soudainement au milieu du théâtre. Un petit extraterrestre en sort furibond et débute une violente diatribe contre l’espèce humaine, dont les errances ne semblent plus autoriser désormais aucun espoir malgré toute la bonté dont elle est capable. Ainsi débute une pièce survoltée et frénétique, où Donald Trump se désole de ne pas pouvoir acheter toutes les armes du monde pour faire cesser les guerres, où Kim Jong-Un rêve d’une Corée réunifiée et d’une humanité en parfaite harmonie, où Heidi Klum décide d’offrir ses services à une start-up en dévorant tous les êtres mauvais désignés par de riches clients. Rêves grandiloquents et vocations ratées se succèdent ici dans ce qui se veut une déclaration d’amour à l’humanité et un cri d’alarme : ressaisissez vous !!

 

« L’univers de Bonn Park est d’une noirceur multicolore. Résolument et joyeu-sement théâtrale, son écriture appelle la scène en même temps qu’elle l’affole. Fils d’Internet et de la mondialisation, l’auteur décortique et recycle les grands thèmes de l’humanité, et en particulier cette incapacité – fruit de notre lâche-té ? – qui est la nôtre d’être à la hauteur de tout ce que nous avons produit dans ce monde, et de prendre soin de notre sort et de notre planète. [...] D’un geste d’écriture ample et foisonnant, provocateur et plein de tendresse, Le Grogne-ment de la voie lactée est une gigantesque fresque en prise directe avec la catastrophe mondiale. »

Laurent Muhleisen, traducteur