ce que j'appelle oubli

©Bohumil Kostohryz

Texte Laurent Mauvignier

Mise en scène Sophie Langevin

Avec Luc Schiltz

Scénographie et costume Sophie Van Den Keybus

Musique Jorge De Moura

Dramaturgie Youness Anzane

Collaboration à la chorégraphie Emmanuela Iacopini

Assistant mise en scène Jonathan Christoph

Lumières et régie générale Jef Metten

 

Production JUNCTIO

Coproduction CAPE-Centre Culturel des Arts Pluriels de Ettelbrück, Kinneksbond-Centre Culturel de Mamer

Soutiens Ministère de La Culture de Luxembourg, NEST - CDN transfrontalier de Thionville - Grand Est, Fundamental Monodrama Festival 

 

Sélection du Luxembourg en Avignon, avec le soutien de Kultur | lx – Arts Council et La Ville de Luxembourg

dossier artistique

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Dossier Artistique _Ce que j'appelle_jun
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Le projet

« S’ouvrir esthétiquement, politiquement, à quelque chose de la fraternité. » Laurent Mauvignier.

 

Un homme entre dans un supermarché, saisit une canette de bière et la boit. Quatre vigiles surgissent, l’encerclent et l’emmènent dans la réserve. Là, au milieu des conserves, ils le battent à mort. Pour une canette. Pour rien.

 

Accompagné du musicien Jorge De Moura, le narrateur, interprété par Luc Schiltz, nous livre cette histoire basée sur un fait divers. Il l'expose avec précision pour en saisir les mécanismes et comprendre les origines de cette violence gratuite. Nous entrons à notre tour dans la tête de la victime, partageant à la fois ses souvenirs et ses derniers instants. Le narrateur nous confie comme une responsabilité, la mémoire et l’humanité de cet homme, dans une langue sombre, une phrase d’un trait, sans artifice.

La presse en parle

«Dans une esthétique raffinée, Sophie Langevin parvient à créer un équilibre entre la cruauté et l’humanité. Dans le Luxembourg d’aujourd’hui où l’on balaie actuellement les moins favorisés de la rue, cette création est extrêmement importante. » Jeff Schinker - Radio 100.7, Luxembourg

 

« La mise en scène de Sophie Langevin est une œuvre de plasticienne. Elle a taillé dans la lumière, la musique, le corps et la voix de son acteur la matière brute des émotions qui constituent notre humanité. Luc Schiltz porte ce texte percutant comme une matière organique. Il donne à cette langue si particulière un phrasé sensible et la met en relief comme la lumière sculpte sa silhouette dans la pénombre et l’accompagnement musical en direct de Jorge de Moura est d’une grande puissance. L’humanité en nous est un fil fragile, qui peut se casser sur un détail infime et faire de nous des monstres glacés, insensibles. D’où la nécessité de voir, d’entendre, de lire des textes de cette qualité, surtout quand ils nous sont apportés avec tant de soin, de sensibilité et de talent. » Cécile Bidault - Luxemburger Wort.

 

«Un monodrame, avec un seul comédien sur scène.Il incarne tous rôles, se meut sur la scène, place chaque mot avec une prononciation quasi parfaite, Luc Schiltz, s’est fait remarquer dans la maîtrise des déplacements en adéquation avec les lumières pour donner du sens théâtrale à ce récit qui au départ n’est qu’une histoire vraie. La complexité du travail qu’elle a pu réaliser se base sur le fait de transposer le récit en théâtre Sophie Langevin a réussi à trouver la dimension de l’absurdité, de la violence, l’horreur, de la parole fraternelle et humaniste pour en arriver là. Ce qui a laissé le public bouche bée, emporté par la dramaturgie.» KUZAMBAMBUANGA, Actualité.cd / RDC, Kinshasa

Calendrier

Au 11.Avignon du 5 au 24 juillet 2025 à 11h45

Relâches les vendredis