Le Ciel, la Nuit et la fête (Le tartuffe, Dom juan, psyché)

Mise en scène Le Tartuffe Léo Cohen-Paperman

Mise en scène Dom Juan Emilien Diard-Detœuf

Adaptation et Mise en scène Psyché Julien Romelard

Conception et Mise en scène Grand Siècle (Radio) Frédéric Jessua

 

Distribution Pauline Bolcatto, Valentin Boraud, Julien Campani, Philippe Canales, Léo Cohen-Paperman, Emilien Diard- Detœuf, Clovis Fouin, Joseph Fourez, Elsa Grzeszczak, Lazare Herson-Macarel, Eric Herson-Macarel, Frédéric Jessua, Morgane Nairaud en alternance avec Camille Bernon, Julien Romelard, Claire Sermonne, Sacha Todorov

 

Scénographie Anne-Sophie Grac

Lumière Thomas Chrétien

Costumes Zoé Lenglare et Manon Naudet

Musique Bravo Baptiste

Son Lucas Lelièvre assisté de Baudouin Rencurel

Accessoires Pierre Lebon

Maquillage et coiffures Pauline Bry-Martin

Régie générale Marco Benigno assisté de Thomas Mousseau-Fernandez

Administration et production Lola Lucas assistée de Hugo Réauté

 

Création au Festival d’Avignon en juillet 2021

 

Production : Nouveau Théâtre Populaire

Coproduction : Festival d’Avignon, Le Quai – CDN d’Angers, CDN de Tours – Théâtre Olympia, CCAS, Association des Amis du Nouveau Théâtre Populaire, Théâtre de Chartres, CENTQUATRE-PARIS, Mécènes et Loire

Avec le soutien des Tréteaux de France-CDN

Avec l’aide à la création de la Région Pays-de-la-Loire

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National

 

Le Tartuffe, Dom Juan et Psyché peuvent être séparément (durée intégrale 6h30 avec deux entractes ou sur trois soirées de 2h00). 

Le projet

 

POURQUOI CES TROIS PIÈCES ?

 

Avec Le Tartuffe, Dom Juan, et Psyché, Molière pose la question du rapport, intime et politique, que chacun entretient avec sa foi (ou son absence de foi). Dans Le Tartuffe, l’intégrisme religieux est la conséquence d’une foi fragile. Dans Dom Juan, Dieu répond au blasphème par le silence, et abandonne le blasphémateur à sa condition d’homme. Enfin, dans Psyché, l’amour sauve l’Homme devenu l’égal de Dieu. Le XVIIe siècle de Molière et de Louis XIV levait des yeux inquiets vers le ciel. Le monde, avec les chocs successifs de la Réforme, de la révolution galiléenne et de la Contre-Réforme, avait basculé. C’est peut-être au moment où sa remise en cause éclate au grand jour que la foi s’exprime de la façon la plus pressante.

Intégrismes religieux, hubris technologique et eschatologie climatique : notre époque aussi cherche une transcendance, sans toujours la nommer. Notre siècle aussi lève des yeux inquiets vers le ciel. Et Molière éclaire, d’une lumière à la fois élégante et crue, ces questions. Dieu se joue des mortels, les mortels sont trahis par Dieu, et Dieu défié par un mortel choisit de se taire pour nous laisser dans l’effroi de sa dernière absence. A moins, silence plus infini encore, qu’il n’ait jamais existé, et que le Ciel n’ait jamais été qu’un théâtre habité que par les rêves des humains eux- mêmes… C’est l’histoire que nous voulons raconter en jouant ces trois pièces.

 

UNE PENSÉE COMMUNE, DES ESTHÉTIQUES MULTIPLES.

 

Trois pièces de Molière pour trois metteurs en scène, dix-huit acteurs et un tréteau de bois. Plus qu’une simple succession, Le ciel, la nuit et la fête est un parcours, un pari de théâtre. L’ordre dans lequel les pièces sont représentées est une invitation à railler, affronter puis transcender notre condition désespérée de mortels. De la sensualité classique du Tartuffe au concert cathartique de Psyché, en passant par la noirceur contemporaine de Dom Juan, nos Molière proposent une odyssée théâtrale qui raconte, par ses ruptures esthétiques les bouleversements d’un monde toujours en mouvement.

Mais nous ne nous reconnaissons pas dans le topos d’un univers seulement éclaté, déconstruit, bouleversé. Le ciel, la nuit et la fête propose le récit d’un désir fragile de réconciliation et d’unité : par la troupe d’acteurs, par la simplicité des moyens engagés et par le verbe d’un seul auteur, dont nous sommes tous, en tant que femmes et hommes de théâtre, les héritiers. C’est aussi cet héritage, qui nous glace et nous réjouit dans un même moment, dont nous voulons nous emparer.

 

Léo Cohen-Paperman, Emilien Diard-Detœuf et Julien Romelard

calendrier

Saison 25-26

 

Le 13 novembre 2025, Le Tartuffe, Théâtre de Choisy-le-Roi 

Le 14 novembre 2025, Le Tartuffe, Théâtre de Vanves 

Le 21 mars 2026, L'Intégrale, Le Carreau, SN de Forbach

Les 23 er 24 mars 2026, Le Tartuffe et Dom Juan, SN61

Les 26 et 27 mars 2026, Le Tartuffe, Théâtre d'Auxerre

Le 4 avril 2026, L'Intégrale, Salle André Malraux, Sarcelles