SEUL CE QUI BRÛLE

D’après le roman de Christiane Singer publié chez Albin Michel (2006)

Mise en scène Julie Delille

 

Avec Laurent Desponds, Lyn Thibault

 

Adaptation  Chantal de la Coste et Julie Delille

Scénographie et costumes Chantal de la Coste

Création lumière Elsa Revol

Création sonore Julien Lepreux

Assistanat à la mise en scène Alix Fournier-Pittaluga

Décors  Ateliers de construction Maison de la Culture / Scène nationale de Bourges

 

Administration Cécile Pennetier 

Graphisme David Morel à l’Huissier

 

Production  Théâtre des trois Parques

Coproductions Maison de la Culture - Scène nationale de Bourges, Équinoxe - Scène nationale de Châteauroux, Théâtre de l’Union - CDN du Limousin, Gallia Théâtre - Saintes, Théâtre de Chartres, festival Printemps des Comédiens de Montpellier, CDN d'Orléans 

Avec le soutien du Théâtre du Bois de l’Aune – Aix-en-Provence, de l'Abbaye de Noirlac - Centre culturel de rencontre, du CENTQUATRE-Paris.

 

Le Théâtre des trois Parques est soutenu par la DRAC Centre-Val de Loire, la Région Centre-Val de Loire, le Département du Cher et la Commune de Montlouis, en Berry.

 

 Durée 1h35

La pièce

 

« Je ne sais si vous avez eu le terrifiant privilège de connaître la passion d'amour. C'est le plus vertigineux des abîmes dans lequel il soit possible à l'homme de descendre. Un abîme de flammes et de souffrances aiguës. Mais si quelqu’un se mêlait de vouloir sauver celui qui y est tombé, vous l’entendriez hurler comme si on lui arrachait la peau ! La seule délivrance est d’y être consumé sans résidus ! »

 

Sigismund, Seigneur d’Ehrenburg et sa jeune épouse Albe s’aiment d’un amour passionnel et qui ne semble pas avoir de limite. Sigismund se consume, et peu à peu sa passion va se muer en une dévorante jalousie. Accusant Albe d’adultère, il la condamne à un châtiment terrible. Enfermée pendant trois ans, Albe va choisir l’élévation, la puissance, la liberté. Incandescente, elle choisit la Vie. L’intervention, une nuit d’orage, du Seigneur de Bernage va tout faire basculer et ébranler Sigismund au plus profond de son être. 

 

Trouver le signe sous le texte, et comment une telle histoire, dont le premier récit se trouve dans l’Heptaméron de Marguerite de Navarre, peut être considérée comme un conte initiatique. Le plaisir du contexte favorise l’imagination et les fantasmes, à une époque où cerfs et loups régnaient sur les forêts d’Europe. Mais au-delà, ce que ce conte dit de nous est parfaitement troublant.  

 

Seul ce qui brûle est l’histoire d’une passion en lumière et ténèbres.  C’est aussi l’occasion d’assister à une transmutation, au bouleversement des âmes, et à la renaissance. Travailler à percevoir et à comprendre, derrière l’œuvre, le chant de l’autrice. Par le rythme de la langue, par les silences qui s’y nichent et par le non écrit. Préparer un dispositif, berceau de l‘insondable, prêt à accueillir lumières, sons, corps d’acteurs traversés. 

Et au centre de tout cela, nous « qui croyons encore tenir les rênes de nos vies quand, depuis longtemps, c’est la nature et elle seule qui nous mène. »

 

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