LE MÉTIER DU TEMPS | La Jeune Parque

© David Morel à l'Huissier

 

 

Mise en scène Julie Delille

Dramaturgie Alix Fournier-Pittaluga

Scénographie et costume Clémence Delille

Création musicale Julien Lepreux

Création lumière Elsa Revol

Assistanat mise en scène Gwenaëlle Martin

Régie générale et plateau Yvan Bernardet

Régie son et lumière Corentin Guiblin

Couturière Fanette Bernaer

Décor Ateliers de construction Maison de la Culture de Bourges

Médiation Mélanie Bizet 

 

Production Théâtre des trois Parques

 

Coproduction Maison de la Culture de Bourges, Scène nationale et Centre de Création | Gallia Théâtre – Cinéma de Saintes, Scène conventionnée d’intérêt national – Art et Création | La Halle aux Grains, Scène nationale de Blois | Théâtre Gérard Philipe, Centre dramatique national de Saint-Denis | Théâtre Nanterre-Amandiers, Centre dramatique national

 

Avec le soutien de Théâtre La Passerelle, Scène Nationale des Hautes-Alpes | Abbaye de Noirlac, Centre Culturel de Rencontre  | Théâtre Molière de Sète, Scène Nationale de l'Archipel de Tau | Théâtre de l'Union, Centre Dramatique National du Limousin et avec la participation artistique du Jeune Théâtre National

 

Le projet

 

Le Métier du Temps est un projet de création artistique vivant à la lisière entre projet situé et projet d’art en commun, basé sur la recherche de la conception des meilleures conditions de mise en relation avec l’œuvre singulière de Paul Valéry.

Poèmes en vers, en prose, essais, discours, récits fictionnels, cahiers etc., cette œuvre se caractérise par une multiplicité des genres qui peut permettre à chacun·e, de trouver une porte par laquelle entrer, afin de découvrir et de se laisser traverser par la pensée exigeante et sensible de Valéry.

 

S’il n’y a pas d’unité de forme, il y a une pensée-archipel dans laquelle voyager, un espace de recherche définit par l’observation méticuleuse des mouvements intérieurs de la pensée, une attention singulière à l’articulation entre le corps, la raison, la conscience du monde, et une tentative inlassable d’en saisir le fonctionnement afin de le partager.

Dans ce projet, les publics sont invités à éprouver des traversées, espaces de frottement entre leurs expériences sensibles quotidiennes et des singularités de l’œuvre de Valéry.

 

Conçues sur mesure et dans une temporalité particulière avec les lieux complices qui accueillent le projet, elles doivent s’appréhender comme des rituels qui permettent de redessiner un lien profond et renouvelé avec ce qui nous est devenu parfois trop familier.

 

Le Théâtre des trois Parques et les lieux complices poursuivent la même fin, à savoir, la recherche d’une entrée en tremblement avec ce chant/champ sensible valéryen, l’un étant garant de la matière et du rituel, l’autre de ses supports d’appréhension.

Ce projet-monde doit s’envisager comme une quête du sens et du sensible, une manière de questionner notre rapport à la Poésie, et notre façon de nous y donner accès, sans en négliger la puissance.

 

Le phare du projet est l’objet scénique La Jeune Parque. A travers la figure mythologique de la Parque, les 512 alexandrins de Paul Valéry déploient leur virtuosité dans un dispositif immersif et audacieux.

 

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