JE SUIS LA BÊTE

 

Texte Anne Sibran d’après son roman publié aux Éditions Gallimard / Haute enfance

 

Mise en scène et interprétation Julie Delille

Scénographie, costume et regard extérieur Chantal de la Coste

Création lumière Elsa Revol

Création sonore Antoine Richard

Collaboration artistique Clémence Delille, Baptiste Relat

Régie générale, manipulations plateau Sébastien Hérouart

Régie lumière Pablo Roy

Régie son Jérémy Oury

Administration Cécile Pennetier 

Diffusion Olivier Talpaert

Graphisme David Morel à l’Huissier

 

 

Production Théâtre des trois Parques

Coproductions Équinoxe - Scène nationale de Châteauroux, Théâtre de l’Union - CDN du Limousin, Abbaye de Noirlac - Centre culturel de rencontre

Avec le soutien de la Maison George Sand - Centre des monuments nationaux à Nohant et de La Pratique - Atelier de fabrique artistique à Vatan.

 

Le Théâtre des trois Parques est conventionné par le Ministère de la Culture DRAC Centre-Val de Loire et la Région Centre-Val de Loire, et soutenu par le Département du Cher.

Ce spectacle bénéficie de la convention pour le soutien à la diffusion des compagnies de la Région Centre-Val de Loire signée par l’Onda, la Région Centre-Val de Loire et Scène O centre.

Je suis la bête a obtenu le Prix de la scénographie 2018 du Théâtre de l'Union / Centre dramatique national du Limousin et le prix SACD - Festival Impatience 2018

 

Durée 1h10


La pièce

 « Nous, c’est le silence qui raconte, les hommes il leur faut une voix. »

 

Une fillette abandonnée est recueillie puis élevée par un animal sauvage.

A mi-chemin entre l’enfant et l’animal, notre langage est imparfait pour décrire ce qu’elle est devenue.

Alors qu’elle est capturée et forcée de s’adapter au monde civilisé, c’est par la violence qu’on lui fait perdre son enfance, son animalité, sa nature. En voulant l’humaniser on fait d’elle une bête.

Dans une langue unique, d’une très grande force poétique, Anne Sibran fait vivre la forêt. A la lisière entre le monde des bêtes et celui des hommes, le personnage de Méline est montré, exposé sur la scène de théâtre mais elle montre aussi. Elle nous montre ce que nous refusons peut-être de voir : le schisme, l’abîme que – nous humains – avons créé avec les mondes du vivant.

 

La presse

 

" C’est le premier spectacle du Théâtre des Trois Parques, c’est peu dire de dire qu’il est une réussite, d’autant qu’il fouille là où le théâtre s’aventure rarement. (...) Chacun a sa part de réussite dans ce spectacle hors norme, hors catégorie qui va chercher le théâtre dans son étoilement pour y atteindre et conjuguer des tréfonds d’une rare intensité. " Médiapart

 

 

"L’intention de Julie Delille est aussi là : elle ne s’interdit presque rien et refuse de tomber dans la naïveté d’une survie romantique en forêt. Cette dureté des situations n’enlève rien à la puissance poétique du texte d’Anne Sibran, narré avec talent par Julie Delille. Et sans perdre son souffle, il faut le souligner." La Nouvelle République

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