Texte John Webster
Mise en scène Guillaume Séverac-Schmitz
Traduction, adaptation et dramaturgie Clément Camar-Mercier
Avec Jean Alibert, François de Brauer, Baptiste Dezerces, Lola Felouzis, Eléonore Joncquez, Thibault Perrenoud ou Adrien Melin, Nicolas Pirson
Scénographie Emmanuel Clolus
Création lumières Kelig Le Bars
Création musique Benoît Lugué
Création costumes Emmanuelle Thomas
Création masque Louis Arène
Régisseur général et son Yann France
Régisseur lumières Léo Grosperrin
Régisseurs plateau Antoine Datour et Sébastien Mignard
Construction de la scénographie Les Ateliers du Grand T-Nantes
Production déléguée Collectif Eudaimonia
Coproduction Le Cratère-scène nationale d’Alès, les Théâtres Aix-Marseille Gymnase-Bernardines, la MAC Maison des Arts de Créteil, le Théâtre Montansier de Versailles, le Théâtre de Nîmes-scène conventionnée d’intérêt national-art et création-danse contemporaine, la Passerelle-scène nationale de Saint-Brieuc
Avec le soutien financier de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Occitanie, du Conseil Régional d’Occitanie et du Conseil départemental de l’Aude
Avec l’aide de la SPEDIDAM et le soutien de La Colline-Théâtre National-Paris
Guillaume Séverac-Schmitz est artiste associé au Cratère, scène nationale d’Alès et artiste accompagné par Les Théâtres Aix-Marseille
Texte publié aux éditions Esse que
C’est la tragédie d’une jeune veuve à qui ses deux frères, Ferdinand, son jumeau, et le Cardinal, libertin notoire interdisent de se remarier pour demeurer les seuls héritiers de ses richesses. Mais elle épouse secrètement son intendant Antonio dont elle est éprise. Espionnée par Bosola, âme damnée de Ferdinand et personnage machiavélique de la pièce, elle est démasquée et finalement mise à mort après que ses enfants aient été étranglés. Ému par le courage de la duchesse, Bosola tente d’épargner Antonio, mais le tue à la suite d’une méprise, tandis que Ferdinand sombre dans la folie en maudissant le serviteur qui a œuvré au sacrifice de sa sœur trop aimée. Négation de toute justice tragique, l’histoire se termine par la mort de tous les protagonistes. Il revient alors à un personnage secondaire de se faire le porte-parole désenchanté d’une métaphysique du néant : « Ces misérables grands seigneurs ne laissent pas plus de gloire derrière eux qu’un passant tombé par grand froid ne laisserait dans la neige sa trace : aux premiers rayons du soleil, son empreinte s’efface, forme et matière ensemble. »
Scène nationale 61 Alençon 5 et 6 octobre 2020
Château Rouge Annemasse 13 et 14 octobre 2020
Théâtre de Caen 3 et 4 novembre 2020
Théâtre de Châtillon 13 novembre 2020
Théâtre Montansier Versailles - 20 et 21 novembre 2020
La Halle aux grains Blois - 25 et 26 novembre 2020