Céline Fuhrer et Jean-Luc Vincent

 

Céline Fuhrer 

Diplômée en Philosophie, comédienne et contorsionniste, Céline Fuhrer fonde avec Jean-Luc Vincent, la Compagnie L’Antichambre, dont le premier spectacle, Qui Vive, a été créé au Théâtre des Amandiers de Nanterre. Elle joue ensuite sous la direction de C. Alves-Meira à l’Athénée-Louis Jouvet, et de E. Drouin dans le In des festivals de Chalon-sur-Saône et d’Aurillac.

 

Elle rejoint les Chiens de Navarre en mai 2010 et participe pendant 10 ans aux différents spectacles de la compagnie, qui rencontrent un

beau succès sur les Scènes nationales et dans les CDN.

 

Dans un tout autre registre, elle joue en 2021-2022 Tristesse Animal Noir d'Anja Hilling, mis en scène par T. Lerolle. Elle rejoue les dialogues du film de Jess Franco, Les Inassouvies, dans un ciné-concert dirigé par le compositeur et musicien C. Rodomisto.

 

Elle rejoint son partenaire de toujours Jean-Luc Vincent pour la création collective de Prenez garde à son petit couteau, satire politique librement inspirée de Lorenzaccio de Musset : la pièce est créée au Monfort Théâtre à l'automne 2021, et la troupe est réinvitée la saison suivante (tournée scènes nationales).

 

Elle a joué dans plusieurs courts et moyens métrages dont Il est des nôtres, de Jean- Christophe Meurisse (Ecce Films ; prix d'interprétation au Festival Silhouette avec l'ensemble des acteurs, prix Ciné+, prix du Syndicat de la Critique), Mobile de Gabrielle Culand (Norte Prod ; prix France 2 au Festival du Film court de Brest), L'Autre sur ma tête de Julie Colly (Arte, I. Courtecuisse), Shiny happy people, de Mathilde Petit (Forrest & Léa ; prix du public au TFFL), Bibimpap, de Guilhem Amesland (Caïmans Productions), Hot spot, d'Anaïs Couet-Lannes (La Mer à boire productions), ainsi que dans le long métrage Oranges Sanguines de JC Meurisse (Mamma Roman).

À la télévision, elle intervient dans les séries Scènes de Ménages (Noon-groupe Kabo) sur M6, ainsi que dans Têtard, de Jérémie Sein et Lola Roqueplo (Patafilm), et les trois saisons de Un Entretien, de Julien Patry (ControlFilms), diffusées sur Canal+.

Elle tient le premier rôle féminin dans le long métrage Apnée réalisé par J-C Meurisse (Ecce Films) sélectionné à la Semaine de la Critique au festival de Cannes 2016, et sera à l'affiche du prochain film de Lucie Borleteau À mon seul désir (Apsara Films).

En 2018, elle coréalise avec Emmanuel Matte un moyen métrage, L'Union fait la force (Kazak productions ; Festival du Film Politique, Festival International de Montréal, Festival Fifigrot - Groland).

 

 

 

Jean-Luc Vincent

 

Agrégé de Lettres Classiques, Jean-Luc Vincent est acteur, dramaturge et metteur en scène. Il est l’un des acteurs membres fondateurs des Chiens de Navarre, groupe avec lequel il travaille de 2006 à 2016. 

 

Il collabore comme dramaturge avec le metteur en scène Bernard Levy depuis 2005, notamment sur Fin de Partie et En attendant Godot de S. Beckett (Théâtre de l’Athénée), Histoire d’une vie de Aharon Appelfeld (Scène Nationale de Sénart), Les chaises d’Eugène Ionesco (Théâtre de l’Aquarium, avril 2019), On ne paie pas ! On ne paie pas ! de Dario Fo en 2021 (MC2 de Grenoble).

Il collabore aussi régulièrement comme dramaturge avec la metteuse en scène d’opéra Mariame Clément (Barkouf d’Offenbach à l’Opéra National du Rhin, Carmen à L’Opéra de San Diego). En février 2016, il joue à Londres un rôle parlé dans une de ses mises en scène, L’étoile d’Emmanuel Chabrier, au Royal Opera House de Covent Garden.

 

Depuis 2017, il collabore également en tant que comédien et dramaturge avec l’autrice et metteuse en scène Sonia Bester, notamment pour le spectacle Ah ! Félix (n’est pas le bon titre) dans lequel il joue, puis en 2021 dans Comprendre, créé au Théâtre du Point du Jour à Lyon dans le cadre des Nuits de Fourvière en juin 2021.

 

Comme acteur, on a pu le voir en mars 2018 aux côtés de Karin Viard dans Véra, mis en scène par M. di Fonzo Bo et Elise Vigier (Théâtre de Paris, mars-avril 2018). À l’automne 2019, il joue dans Reconstitution : le procès de Bobigny d’Émilie Rousset et Maya Boquet, créé au T2G dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. En 2021, il coécrit et joue dans la création collective Prenez garde à son petit couteau (Théâtre Monfort). En 2022, il joue dans Bande Magnétique du chanteur Raphaël, mis en scène par Guillaume Vincent (Théâtre des Bouffes du Nord et en tournée). En septembre 2022, il joue aux côtés de Joséphine de Meaux dans La cuisse du Steward de Jean-Michel Ribes, mis en scène par Joséphine de Meaux et Mériam Korichi au Théâtre du Rond-Point à Paris.

 

En 2015, Jean-Luc Vincent fonde sa propre compagnie, Les Roches Blanches. En mars 2017, il crée Détruire, une adaptation scénique de Détruire dit-elle de Marguerite Duras au Studio-Théâtre de Vitry en coproduction avec la Comédie de Béthune, CDN des Hauts de France, et le Théâtre Dijon-Bourgogne. En octobre 2019, il écrit et met en scène le solo Avant-hier soir je n’avais pas envie d’aller me coucher pour la comédienne Edith Baldy (Théâtre de la Reine Blanche, Paris).

 

Au cinéma, Jean-Luc Vincent a interprété le rôle de Paul Claudel dans Camille Claudel 1915 de Bruno Dumont avec Juliette Binoche (Berlinale 2013). Il retrouve Bruno Dumont en 2015 et joue dans Ma loute (Sélection Officielle, Festival de Cannes 2016) aux côtés de Juliette Binoche, Fabrice Luchini et Valeria Bruni Tedeschi. Il joue aussi dans le premier long métrage de Benoît Forgeard, Gaz de France, sorti en janvier 2015, et dans Apnée de Jean-Christophe Meurisse (Semaine de la Critique, Cannes 2016). Il a également joué dans de nombreux courts-métrages, notamment dans Calme ta joie d’Emmanuel Laskar sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes en 2015. On a pu le voir aussi dans Doubles vies d’Olivier Assayas, Les petits flocons de Joséphine de Meaux, Ulysse et Mona de Sébastien Betbeder, Femme-enfant d’Amro Hamzawi, Neuf Meufs et Neuf Mecs de Emma de Caunes. Récemment, il incarne le second rôle masculin du premier long métrage de Vincent Le Port, Bruno Reidal (Semaine de Critique, Festival de Cannes, 2021). Il sera aussi à l’affiche du premier long-métrage de Manu Laskar, Le Médium (2022).