Texte et mise en scène Pauline Sales
Avec Olivia Chatain, Anne Cressent, Vincent Garanger, Hélène Viviès
Scénographie Damien Caille Perret
Création lumière Laurent Schneegans
Création sonore Fred Bühl
Costumes Nathalie Matriciani
Coiffure, maquillage Cécile Kretschmar
Régie son Jean-François Renet ou Fred Buhl
Régie générale et lumière François Maillot
Habilleuse et entretien perruques Nathy Polak
Photographies Jean-Louis Fernandez
Production A l'Envi
Coproduction La Comédie de Reims - CDN, Les Quinconces-L'Espal, Scène nationale du Mans, Le Théâtre de l’Éphémère - Scène conventionnée pour les écritures théâtrales contemporaines, Comédie de Saint-Etienne - Centre Dramatique National
Texte publié aux Editions Les Solitaires Intempestifs.
La compagnie A L'ENVI est conventionnée par le Ministère de la Culture.
La compagnie est soutenue et accompagnée par Elektronlibre :
Olivier Saksik pour les relations presse - olivier@elektronlibre.net // 06 73 80 99 23
Les années 40, un homme aime une femme photographe qui le quitte pour un autre. Afin de lui permettre de vivre pleinement sa vie de femme et d’artiste, il lui offre, en cadeau d’adieu, le mariage et une maison Cet acte fondateur va modifier Joris et son rapport aux femmes. Des années plus tard, de nouveau propriétaire de la maison, il ne se résout ni à la vendre ni à la louer. En souvenir de cet ancien amour, il la prête à des femmes artistes qui en font pour quelques semaines ou quelques mois leur abri, leur atelier, leur lieu de création. Il y a quelques règles à respecter, une oeuvre à laisser en fin de séjour et la présence d’une femme de ménage qui veille sur la maison autant que sur la locataire. La maison des femmes accueille différentes artistes et sollicite plusieurs femmes de ménage les années passant. Simone tente de prendre son indépendance et de trouver son identité artistique dans les années cinquante. Miriam et ses compagnes explosent les règles et font souffler le vent américain de la liberté et de l’émancipation des années soixante dix, enfin trois résidentes d’aujourd’hui cherchent à échapper, chacune à leur manière, à l’instrumentalisation dont peut faire les frais la figure de l’artiste femme après avoir été tant niée.
"Pauline Sales cisèle ici de façon aiguisée trois discours contemporains et les oppose efficacement. C'est brillant, drôle, intelligent. Et libre de ton." Emmanuelle Bouchez - TÉLÉRAMA
"L’écriture vive, drôle, piquante et habitée de Pauline Sales Emporte. Elle saisit au vol, passionne. Très vite, ces portraits de femmes, ces histoires d’émancipation féminine, attrapent et questionnent." Olivier Frégaville-Gratian d’Amore - L'Oeil d'Olivier
"Loin de se contenter d’examiner le cheminement sociétal des femmes-artistes, elle (Pauline Sales) analyse aussi les relations qu’elles ont entre elles, sororales ou conflictuelles, avec la masculinité ambivalente de Joris, à la fois bienveillante et paternaliste, mais aussi avec des femmes d’un milieu socio-culturel différent." Vincent Bouquet - Scèneweb