ANDROMAQUE                                                                  Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort

D’après Andromaque de Jean Racine

 

Avec Nelson-­Rafaell Madel et Paul Nguyen

Collaboration à la mise en scène Néry

 

Musique originale Nicolas Cloche
En collaboration artistique avec Claudie Kermarrec, Loïc ConstantinDamien RichardJulien Bony, Edith Christophe

Régie générale Claire Dereeper

 

Production Collectif La Palmera

Production déléguée Le Monfort Théâtre
Avec le soutien de Comme-Néry et la Compagnie Théâtre des Deux Saisons

La pièce

Mon Dieu, des vers s’agitent devant vous et vous menacent : faut-il s’en débarrasser et par quel bout les prendre ?
Ne prenez pas peur, Madame, restez-là, Monsieur et n’en faites pas une tragédie. Laissez-nous faire ! Commencez par vous défaire des vieux rideaux rouges, des fauteuils qui coincent les genoux, des ouvreuses revêches et de votre acharnement de collégienne ou de collégien à dénigrer ce que votre professeur de français vous proposait de découvrir.
Deux comédiens, pas plus c’est promis, se chargent de vous guider dans votre nouveau théâtre tout frais et tout neuf. La visite en vaut la chandelle et les coulisses regorgent de surprises.
Partagez un vers avec Oreste, Hermione, Pyrrhus, Andromaque qui ont accepté de vous recevoir dans l’intimité de leur être, nus comme des alexandrins.

 

La presse

"Oreste aime Hermione qui Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort. Voilà la trame, et voilà aussi le titre d’une représentation réjouissante qui se donne dans le « Off » chaque jour à 16h30, et qui est amenée au galop par deux jeunes acteurs caméléons, Nelson-Rafaell Madel et Paul Nguyen se partagent tous les rôles de la tragédie classique, et ils revisitent au pas de charge l’oeuvre de Racine, avec pour seuls accessoires des tentures de couleurs et des ballons gonflables. En 1h30, ils rejouent la guerre des Grecs et des Troyens en nous expliquant par le menu les aléas de ces passions souvent complexes, puis ils se lancent dans un extrait d’Andromaque, et on croirait voir surgir devant nous les figures raciniennes. Ce spectacle joyeux et alerte est une façon de dépoussiérer les classiques sans se prendre au sérieux, et aussi de démontrer qu’avec très peu d’argent mais beaucoup d’énergie et du talent, on peut parler l’alexandrin sans faire fuir les spectateurs." Joëlle Gayot - France Culture

 

"Pour les ados que la tragédie classique rebute, pour qui la barrière du langage semble infranchissable, rien de tel que la proposition du collectif La Palmera. Deux jeunes comédiens établissent des ponts entre le monde de Racine et de son héroïne Andromaque, en apparence si éloigné de nos codes et de nos valeurs, et notre univers quotidien. Au début, les acteurs explorent la pièce en l’éclairant de multiples façons, afin d’entraîner le public progressivement au plus près du texte original. Décryptant les passions, les dilemmes, des personnages, ils habituent peu à peu le spectateur à recevoir ces alexandrins qu’ils ne sont pas habitués à entendre. Parallèlement le jeu s’affine : les comédiens se servent d’abord d’accessoires tels que des seaux et des ballons pour évoquer les personnages, avant de revêtir à la fin des parures classiques pour incarner ces derniers." Les Échos

 

"La tragédie comme vous ne l'avez jamais vue ! Le talent des comédiens se déploie pleinement et fait tomber toutes nos idées reçues, laissant place à la beauté du verbe, à l'émotion. Un rock poétique ou à l'inverse : une poésie rock. C'est à ce voyage que le Collectif La Palmera réussit à nous convier." Théatrorama

"Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort... balaye les peurs du spectateur non-averti. Il l'emmène ingénieusement et de manière ludique vers le texte dans toute sa beauté, vers la tragédie de Racine. Plus que tout cela, il est un vrai bon moment de théâtre, fourmillant d'idées de mise en scène, de jeux et de clins d'oeil. Les comédiens y sont d'une générosité sans limite, prenant le risque de jouer à quelques centimètres du public, réagissant à ses réactions." Autour de Montparnasse