GRAND PALAIS

De Julien Gaillard et Frédéric Vossier

Conception et mise en scène Pascal Kirsch

 

Avec Arthur Nauzyciel, Vincent Dissez, Guillaume CostanzaRichard Comte (voix et guitare)

 

Musique Richard Comte

Regard chorégraphique Thierry Thieû Niang

Création lumières Nicolas Ameil

Costumes Virginie Gervaise

Collaboration artistique, chef opérateur et étalonnage Mathieu Kauffmann

Création et régie vidéo Thomas Guiral

Ingénieur du son Julien Podolak

Construction Théo Jouffroy

Conseil vocal Pauline Leroy

Régisseur général Clément Séclin

Administration Réjane Michel

 

 

Production Compagnie Rosebud

 

Coproductions Théâtre National de Strasbourg, Théâtre National de Bretagne, Comédie - CDN de Reims, Comédie de Béthune - CDN Hauts-de-France, EMC - St Michel-sur-Orge

 

Accueils en résidence Théâtre de la Cité Internationale CNDC, Théâtre Ouvert, T2G-Théâtre de Gennevilliers, Les Tréteaux de France

 

Avec le soutien du Fonds SACD Musique de Scène, SPEDIDAM (La Spedidam est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.)

 

Le décor a été réalisé avec le soutien et dans les ateliers du T2G-Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National 

La compagnie Rosebud est conventionnée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’ Île-de-France

Le texte de Grand Palais est publié aux éditions Les Solitaires Intempestifs

 

Durée estimée : 1h15 

La pièce

Héros tragiques.

 

Francis et Georg sont les deux voix qui sourdent de cette pièce composée à quatre mains par Julien Gaillard et Frédéric Vossier. Deux soliloques, comme deux longs corridors, et un court dialogue évoquent les traces laissées par la mort violente de Georg, le modèle, quelques heures avant l'inauguration au Grand Palais de l'exposition de Francis, le peintre. Les traces de cette disparition sont partout : sur les visages des vivants, dans les lieux souvenirs d'une vie à deux, dans les œuvres de celui qui reste. Elles remuent dans la mémoire. À la manière d'une Lady Macbeth, elles sont une tâche qui ne veut pas disparaître.

 

Un dangereux cocktail de culpabilité, de domination.

 

Issue d'une histoire d'amour tumultueuse, Georg Dyer met fin à sa vie dans l'hôtel parisien qu'ils occupent avec Francis Bacon venu à Paris pour y être consacré par une exposition au Grand Palais en 1971. Bien que séparés, ils sont venus ensemble : Georg est le modèle principal de la plupart des toiles. Il est « partout », ou presque. La veille de l'inauguration, on retrouve son cadavre dans la salle de bain de la chambre. L'annonce sera différée pour ne pas éclabousser le prestigieux vernissage et le dîner d'inauguration, dans une brasserie parisienne célèbre, ne sera pas annulé. Francis gardera le secret encore quelques heures et devra commenter pour les puissants les déformations qu'il a opérées sur le corps et le visage de celui qui désormais n'est plus.