Mise en scène et lumière Georges Lavaudant
Avec Manuel Le Lièvre
Traduction et dramaturgie Daniel Loayza
Scénographie et costumes Jean-Pierre Vergier
Maquillage, coiffure, perruques Sylvie Cailler et Jocelyne Milazzo
Production LG théâtre
C’est un texte court où Kafka pose cet axiome fondamental : lorsqu’on n’a pas le choix, il est vital de trouver une solution pour s’en sortir, et, dès lors, légitime d’utiliser tous les moyens
possibles. Peter le Rouge, singe en captivité, prisonnier dans sa cage, ne trouve pas les hommes particulièrement attirants. Mais s’il faut les imiter (à proprement parler « les singer ») cela
lui offrira peut-être une solution pour échapper à la captivité. D’où ce discours tenu devant une docte Académie : admirez, Messieurs, mes progrès sur la voie de l’humanité. Roublard, Peter le
Rouge arrive à ses fins. Et avec une certaine « facilité », ajoute-t-il, non sans malice : n’est-il pas devenu, à force de dissimulation, l’un des plus grands artistes de son temps ?
Comme toujours chez Kafka, le récit est allégorique et concret tout à la fois. Mais il ne nous en dévoile que le strict nécessaire. Pour le reste, à nous de nous interroger…