Alexandre Zeff

 

Diplômé du CNSAD, Alexandre Zeff fonde La Camara Oscura.

Il remporte le Prix Jeunes Metteurs en Scène du Théâtre 13 ainsi que le Prix Charles Oulmont-Fondation de France avec Célébration et Le Monte-plats d’Harold Pinter. Il met en scène Le 20 novembre de Lars Norén au Théâtre de La Loge, à Confluences, au Studio- Théâtre d’Alfortville et Je suis le vent de Jon Fosse au Théâtre de Vanves. Début 2016, il entame son travail sur Koffi Kwahulé avec Big Shoot, joué notamment au Théâtre National de la Colline dans le cadre du Festival Impatience. Jaz est créé en 2016 au Théâtre de La Loge et repris au Festival d’Avignon 2017 à la Chapelle du Verbe Incarné puis au Théâtre de la Cité Internationale et au Théâtre National de Strasbourg.

Il remporte l’appel à projets du Théâtre de Vaba Lava à Tallinn en Estonie avec Big data. La pièce est sélectionnée au Draamamaa Festival. Dans le même temps, il crée au Théâtre de La Loge une première version de Blue-s- cat-variation de Koffi Kwahulé.

Alexandre Zeff devient artiste associé en résidence au Théâtre de la Cité internationale et directeur artistique du programme de Cohésion Sociale entre 2019 et 2021. En janvier 2020, il met en scène Ouragan écrit avec les détenus du Centre Pénitentiaire de Paris - La Santé au Théâtre Paris-Villette pour le festival Vis-à-Vis. Il dirige le festival Le Goût des Autres, qui a rassemblé une vingtaine d’associations d’Île-de- France. Il a également réalisé plusieurs films sélectionnés dans des festivals internationaux et dirige régulièrement à La Sorbonne Nouvelle des master class de pratique théâtrale.

En 2021, il crée Tropique de la violence adapté du roman de Nathacha Appanah au Théâtre de la Cité internationale, au Théâtre Romain Rolland et à l’Espace Marcel Carné. Le spectacle se reprendra en tournée à travers toute la France et à l’international sur la saison 2022/2023 pour une cinquantaine de dates. Alexandre Zeff est artiste associé au Théâtre Romain Rolland à Villejuif et à l’Espace Marcel Carné de Saint-Michel-sur- Orges. Sa compagnie La Camara Oscura est conventionnée DRAC-Île-de-France depuis mai 2021.

 

La Camara Oscura

 

La Camara Oscura s’inscrit dans un mouvement transdisciplinaire basé sur une éthique de création métissée.

Inspiré par le concept de « mondialité » d’Edouard Glissant, il rassemble différentes disciplines artistiques non pour les dissoudre mais pour bâtir une vision élargie du spectacle vivant. Agissant comme un rhizome, il se développe dans un espace-temps sans frontière à l'identité multiple et s’étend au-delà de la représentation, en intégrant le public dans son processus de création.

 

Elle interroge notre société en donnant la parole à celles et ceux qui en sont privé.e.s. Les laissé.e.s-pour-compte, les banni.e.s, les oublié.e.s, celles et ceux qui voient leurs droits et leurs rêves foulés au pied à cause d’une couleur, d’un sexe ou d’une identité. Nous avons la volonté, à travers notre engagement artistique, de révéler toutes les formes d’injustices sociales pour amener le public à une prise de conscience en passant par d’autres chemins que le discours politique. Les écritures en lien direct avec les problématiques contemporaines s’inscrivent dans notre projet de compagnie qui aspire à mettre en lumière les tabous de notre époque.

 

L'esthétique transdisciplinaire de La Camara Oscura traverse également les frontières et porte ce désir d'ouverture, essentiel pour réinventer notre art. Transculturelle, multicolore et paritaire, notre démarche de création prend soin de refléter la société à laquelle nous aspirons. De la conception du projet jusqu'à sa réception, nous veillons à inscrire le public dans notre processus de création. Nous considérons que le spectacle ne s'arrête pas aux applaudissements mais que l'échange doit continuer d'exister à travers des rencontres et des projets de transmission intergénérationnels. C'est le sens même de notre métier. Nous sommes des passeur·euse·s d’histoires, d'émotions, de sensations, d’idées. Transcendées sur une scène, elles peuvent nous mettre en mouvement, faire naître des gestes, des réflexions, des rebellions et influencer notre monde vers davantage d'humanité et de solidarité.

 

Il est essentiel pour la compagnie - en plus de s’interroger sur la nécessité de faire entendre une oeuvre sur un plateau - de remettre en question notre art pour aller là où le spectateur ne s’attend pas. Nous souhaitons inscrire notre travail dans une recherche esthétique visant à créer de nouveaux rapports sensibles au spectacle vivant. Nous sommes convaincus que c’est par la combustion entre les arts et l’invention de cette approche transdisciplinaire que nous continuerons à faire évoluer notre regard sur le monde et à emmener de nouveaux publics dans les salles.

 

Un public s’inscrivant, lui aussi, dans une transversalité et une diversité toujours plus importantes.

 

DIFFUSION

DIRECTION DE PRODUCTION