Texte d'Emmanuelle Bayamack-Tam
Adaptation et mise en scène Sylvain Maurice
Avec Constance Larrieu
Création lumière Rodolphe Martin
Création sonore David Bichindaritz
Costumes Olga Karpinsky
Collaboration à la scénographie et régie générale Alain Deroo
Régie lumière Daniel Ferreira
Régie plateau Margaux Chevalier
Habillage Mélodie Barbe
Maquilleuse, perruquière Cordelia Beaudequin
Production Théâtre de Sartrouville et des Yvelines–CDN
Production déléguée [Titre provisoire]
Arcadie est édité chez P.O.L – prix du Livre Inter 2019
Durée 1h10
Farah, bientôt 15 ans, habite à Liberty House. Ce domaine coupé du monde moderne dans lequel sa famille a trouvé refuge a pour maître des lieux Arcady, qui y professe, au cœur d’un cadre bucolique, ses penchants libertaires, son idéal de tolérance et l’amour de la littérature. Dans cette communauté quelque peu déjantée, l’adolescente en proie aux troubles naissants du désir, va voir son corps se transformer de manière étrange…
Touchant, féroce et drôle, le roman d’Emmanuelle Bayamack-Tam est un récit d’apprentissage en forme de quête d’identité et d’ode à la différence. À travers ses frasques de jeunesse et ses observations tendres ou irrévérencieuses sur notre monde et ses dérives, Farah bouscule nos certitudes : Qu’est-ce qu’être un homme ou une femme ? Quelle est cette prétendue normalité qui intègre autant qu’elle exclut ? Quelle société alternative bâtir pour demain ?
Sylvain Maurice porte à la scène ce texte jubilatoire alliant le « parler jeune », la langue littéraire, les détournements de romans cultes et les références à la pop culture. Incarnée avec gourmandise et sensualité par Constance Larrieu (La 7e Fonction du langage, Un flocon dans ma gorge), Farah nous plonge dans les utopies de l’adolescence.
Saison 2024-2025
Théâtre de Belleville du 01 septembre au 30 novembre 2024
Saison 2023-2024
TNBA – CDN de Bordeaux du 29 avril au 3 mai 2024
Théâtre du Point du Jour (Lyon) du 15 au 17 mai 2024
« Faisant fi des normes et des catégorisations, la partition retrace le cheminement d’une adolescente et interroge la liberté, avec un humour décapant. […] Constance Larrieu s’approprie la partition avec grâce, précision et talent, faisant vivre de belle façon cette part d’enfance qui agit dans le possible du présent, dans une spontanéité et une liberté qui se fient à l’intelligence aiguë et aux désirs puissants de Farah. » Agnès Santi, La Terrasse
« Ne retenir que quinze pour cent d’une œuvre littéraire impose des choix que le plateau, seul, valide. Pari réussi pour cette adaptation sensible et haute en couleurs. » Marie-Laure Barbaud, M La Scène
« Un spectacle à la mise en scène enjouée, la mise en mouvement d’une pensée incarnée, sous les éclairs des éblouissants jeux de lumière de Rodolphe Martin. » Yonnel Liégeois, Chantiers de la culture