jE bRûLE

  

Une pièce de et par Marie Payen

Collaboration artistique Leila Adham

Lumières Hervé Audibert

Son Raphaël Chassin

 

Production Compagnie UN+UN+

Avec le soutien du Théâtre de Vanves

La pièce

 

« La mémoire n'est pas en nous, c'est nous qui nous mouvons dans une mémoire-Être, dans une mémoire-monde. » Gilles Deleuze

 

Une voix, qui ne sait pas à qui elle appartient, répond à une question qu’elle n’entend pas, et raconte une histoire qu’elle a oubliée. C’est l’histoire d’un monde sans père, sans foi ni loi, sans ordre, sans grammaire, sans destination, sans signalétique.
jEbRûLE est une proposition d’écriture théâtrale, improvisée pour une grande part. Le texte ne sera ni écrit, ni appris.
Un travail sur la langue, qui se réinventera elle-même tout en se consumant dans l’oubli. Lapsus, mots-valise, langues imaginaires, images-sons enfouis ou refoulés, tabous, images perdues-fixées-déformées-recomposées, tentatives toujours recommencées de donner forme au passé, voilà de quoi se nourrira l’écriture parlée et improvisée chaque soir.

Le calendrier

 

Théâtre Dijon-Bourgogne - CDN du 17 au 20 janvier 2017

CDN de Besançon - Franche Comté du 2 au 18 mai 2017

 

 

Création au Théâtre de Vanves Janvier 2014 

 La Chapelle Saint-Louis (Rouen) 13, 14 et 15 mars 2014

 Théâtre du Girasole (Avignon) 23 juillet 2014

Théâtre des Halles (Avignon) 15, 16 et 17 juillet 2015

 

Le Théâtre-Studio d'Alfortville du 6 au 16 octobre 2015  

La Loge (Paris) du 24 au 27 novembre et du 1er au 4 décembre 2015

La presse

Marie Payen au Théâtre de Vanves : que ceux qui n'ont pas vu ce travail s'y rendent immédiatement. Ce qu'elle ose au plateau, à vue, en direct, sans filet, on n'a jamais vu personne le tenter de la sorte. Une exploration en forme de retour aux racines, du théâtre, du mot, du jeu, de la présence, improvisation et prise de risque maximal mélangé à une dextérité qui dit que la comédienne est grande...

Joëlle Gayot - France Culture

 

Il faut voir Marie Payen à la Loge en ce moment. Il faut la regarder scintiller, se mouvoir, émouvoir, toute entière dédiée à la volupté de jouer. Il faut l'entendre dans sa vérité multiple, décrasser la notion même de "je", se démultiplier, accoucher son enfance et son histoire, en direct. Raconter, inventer, se remémorer, au fond, seul compte l'élan. Ah, le pouvoir de la formulation. Il faut l'écouter cette comédienne, cette âme qui se délie dans le mouvement de la langue. Il faut goûter la force et l'audace de sa proposition, en faire l'expérience intime et intense, se faire son propre voyage, ses propres images, son propre film. Cette femme qui s'improvise dans le face à face du public, qui s'autorise... Cette femme qui, comme une offrande, laisse libre cours à sa parlure intérieure, à une langue qui s'échappe, se cherche, retombe sur ses pieds non sans nous avoir emportés en mille lieux, mille contrées, dans nos mémoires solitaires et partagées. Marie Platin - Pariscope

 

Dans cette mise en scène singulière, Marie Payen revient avec une désarmante simplicité à ce qui fait l’essence du théâtre : le besoin de récit. La comédienne prend ce besoin à bras le corps et nous en offre une vision à la fois âpre et douce. Elle nous entraine dans un beau voyage improvisé qui tourne autour d’un noyau de sens qui n’existe pas. Grâce à ce spectacle, on repartira avec l’idée qu’il n’est nul besoin d’une explication toute faite pour vivre dans ce monde. Seul le récit nous porte, nous fait et nous défait [...] Marie Payen agit avec nous comme une mère qui nous raconte des histoires au-dessus du berceau, qui nous amuse, qui nous fait des grimaces, qui nous rassure. On se laisse emporter par sa douce voix et sa bienveillance. On repart avec, accroché au cœur, un sentiment de mélancolie, de douceur et de vertigineuse joie de vivre. Théatrorama

 

En vidéo