Texte Koffi Kwahulé
Coproduction La Comédie de Caen – Centre Dramatique National de Normandie, Le Théâtre des Quartiers d'Ivry – Centre Dramatique National du Val de Marne, La Loge (Paris), Tropique Atrium – Scène Nationale de la Martinique, Théâtre Victor Hugo – Bagneux / Vallée Sud Grand Paris.
Issu de la middle class new-yorkaise, Jean-Michel a tout juste 18 ans lorsqu'il fugue de chez ses parents pour rejoindre les rues de Soho Manhatann.
Avec Al Diaz, il crée le personnage de SAMO, macule les murs de la ville de graffitis lapidaires, poétiques, politiques...
Au Mudd Club, il enflamme la piste de danse comme personne, performe de la "noise music" avec le groupe Gray, rencontre Keith Haring, enlace Madonna, et de Jean-Michel il devient « Basquiat ».
Samo A Tribute to Basquiat, raconte ce passage de l'ombre à la lumière.
C'est une oeuvre indisciplinée de Koffi Kwahulé écrite pour deux musiciens, un acteur et un danseur.
C'est une fausse interview fragmentée où l'on retrouve le jeune Basquiat et ses fantômes: le père omniprésent, la mère folle, une Amérique qui s'affranchie à peine de la ségrégation, Charlie Parker et la soif irrépressible de devenir un star.
Au plateau, il le corps contemporain de Willy Pierre-Joseph mêlée à la rage du hip hop...
Au plateau, il y a le flow acide de Blade MC Alimbaye tuilé par le jazz frénétique de Nicolas Baudino...
Au plateau, il y a, au centre, la voix et le visage de Yohann Pisiou, incarnation fugitive de l'artiste noir américain.
Basquiat meurt à 27 ans d'une overdose d’héroïne après avoir marqué à jamais le monde de l'art contemporain.
A l'aube des heures de gloire, nous vous présentons Basquiat qui construit sa couronne de lumière.
Théâtre de la Tempête Du 11 janvier au 2 février 2019
mardi au samedi à 20h30 / dimanche à 16h30 / samedi 12 janvier à 18h
L'Artchipel - Scène nationale de la Guadeloupe 19 et 20 octobre 2018
Théâtre des Ilets - CDN de Montluçon 6 et 7 novembre 2018
Théâtre Scène des Trois Ponts (Castelnaudary) 15 novembre
Centre Culturel L'Imprevu (Saint Ouen l'Aumône) 27 novembre 2018
Comédie de Caen - CDN de Normandie 27 février au 2 mars 2017
L'Atrium (Fort-de-France) 9 et 10 mars 2017
Théâtre des Quartiers d'Ivry - CDN de Val de Marne 22 mars au 1er avril 2017
La Loge (Paris) 4 au 14 avril 2017
Théâtre Victor Hugo (Bagneux) 21 avril 2017
Quai des Arts (Argentan) 27 avril 2017
" Obstinément indisciplinée, Laëtitia Guédon mixe théâtre (le texte est de Koffi Kwahulé), danse, musique et vidéo pour évoquer Jean-Michel Basquiat, l'enfant terrible du street art, juste avant sa rencontre avec Andy Warhol et sa première exposition en 1980. On découvre son enfance entre une mère folle et un père violent, ses premiers pas dans la rue et sa rage de vivre sous le pseudonyme de Samo (Same Old Shit). Il boxe sans cesse avec les conventions, tout en esquivant les coups et les préjugés raciaux d'une Amérique profondément endogame. Trois figures de Basquiat s'affrontent dans un flow rythmé par des accents jazz, hip-hop et électro. Trois interprètes, brûlants de force et de désir, offrent une vision nerveuse, musclée, poétique et engagée d'un héros noir de la middle class new-yorkaise qui a a bousculé son destin pour devenir célèbre. " Thierry Voisin Télérama - TT
" S'attaquer à la vie et à l'oeuvre de Jean-Michel Basquiat exige une jolie dose de témérité. Ou beaucoup de passion. Ou les deux à la fois. C'est le cas de la metteuse en scène Laëtitia Guédon qui signe avec SAMO un hommage tout personnel au peintre et graffeur qui mit le feu aux murs des rue de New-York dès son adolescence... " Rosita Boisseau Le Monde
" Sur le plateau, Samo est décomposé. Avec trois interprètes, le danseur Willy Pierre-Joseph, les comédiens Yohann Pisiou et Blade MC Alimbaye. Ce dernier est aussi musicien [...] Blade utilise un "looper", sorte de boîte électronique qui permet d'enregistrer, mixer, et reproduire, déformés, ralentis ou pas, sons et voix. Le mélange est savant. Envoûtant. Avec une partie laissée à l'improvisation. [...]
Le travail de peinture, le graff de rue, l'émergence d'une nouvelle expression plastique, surgit aussi sur la scène avec les vidéos de Benoit Lahoz qui n'ont ni vocation ni ambition d'illustrer le propos, mais d'être la traduction des mots, de la pensée... " L'Humanité