MÊME SI LE MONDE MEURT

 

De Laurent Gaudé

Conception et mise en scène Laëtitia Guédon

Avec les comédien·ne·s de la Troupe éphémère de l’AtelierCité

Marine Déchelette, Mathieu Fernandez, Élise Friha, Marine Guez, Alice Jalleau, Thomas Ribière, Julien Salignon et Jean Schabel Scénographie Amélie Vignals

Lumières Philippe Ferreira

Son Joan Cambon

Vidéo Benoît Lahoz

Costumes Nathalie Trouvé

Assistanat à la mise en scène Caroline Chausson

Réalisation du décor dans les Ateliers de construction du ThéâtredelaCité sous la direction de Michaël Labat

Réalisation des costumes dans les Ateliers du ThéâtredelaCité sous la direction de Nathalie Trouvé

Avec l’aimable collaboration de Marion Muzac et Nikola Takov

 

 

Production ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie,  Compagnie 0,10

 

Durée estimée 1h30

La pièce

Même si le monde meurt est une dystopie qui résonne avec notre actualité. Un groupe de jeunes gens, issu·e·s d’un monde et d’une époque très proches de la nôtre, fait face à une annonce : celle de la fin du monde. Nous suivons leurs réactions, tantôt extrêmes, tantôt raisonnées, et, au milieu d’elles et eux : le parcours d’une femme. Elle attend un enfant... dont elle comprend qu’il ne naîtra pas. Vient alors pour elle l’urgence de le mettre au monde et de le connaître. Avec l’écrivain Laurent Gaudé, nous poserons ensemble la question de nos propres fins... et de nos commencements.

 

 

" Cela fait plusieurs années, que je souhaite collaborer avec Laurent Gaudé. En premier lieu, parce que je lis son théâtre comme je lirais ses romans, de la tradition orale à l’écriture, de l’écriture à l’oralité, les mains dans celles de l’autre. Il porte dans son écriture, dans sa langue, le souffle de l’épopée, la puissance des mots et l’éclat du voyage fantastique à travers les âges et les mondes.

Ce regard sur la fin, et donc sur le commencement, sur le renouveau, nous habite, nous questionne tous deux. Poser ces enjeux dans une écriture destinée à de jeunes gens pour qui tout commence, était une évidence. A travers cette course contre la montre dans laquelle sont propulsées ces humanités, se dessine aussi la figure de la Piéta. L’étreinte réelle et symbolique d’une mère et d’un fils, tout à la fois figés dans leur jeunesse et ouvrant les entrailles d’un monde nouveau. La plongée dans les mythes, qu’ils soient anciens ou contemporains, est un de mes grands axes de travail et j’y vois cette possibilité dans les symboles proposés par l’auteur.

Enfin, ce projet me permettra de faire plonger les jeunes acteurs et actrices de cette troupe éphémère dans une esthétique indisciplinée où se mêleront le texte, la vidéo, le son et le souffle, en tendant, toujours, l’urgence du compte à rebours et en ouvrant sur l’immensité de l’après. Pour que ce travail sur nos fins et nos commencements soit avant tout, un travail dans la lumière."

Laëtitia Guédon