5 secondes

Texte Catherine Benhamou

Mise en scène Hélène Soulié

Avec Maxime Taffanel

Scénographie Emmanuelle Debeusscher & Hélène Soulié

Lumières Juliette Besançon

Costume Marie-Frédérique Fillon

Création son et dispositif sonore Jean-Christophe Sirven

Régie générale Marion Koechlin

 

Production Cie EXIT

Coproduction et partenaires Plateaux sauvages – Paris, Théâtre Public de Montreuil – CDN, Théâtre Jérôme Savary – Villeneuve les maguelone, Théâtre Jacques Coeur – Lattes, Théâtre d’Avon, Théâtre du Grand Quévilly.

Avec le soutien de ARTCENA, DRAC Occitanie (au titre des compagnies conventionnées), Ville de Montpellier, Montpellier Méditerranée Métropole et, en cours…

Dossier artistique

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Dossier de production - 5 secondes - Ben
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Le projet

5 secondes est la première pièce du cycle de création “DÉLITS”, une réflexion humaniste sur les trajectoires des accusé.es et ces instants où une vie bascule en une fraction de seconde. Le projet interroge la distance entre l’accusé.e et la représentation judiciaire, tout en dévoilant ce que cette institution reflète de notre société.

 

Ce jour-là, au lieu de rester comme tous les jours enfermé dans sa chambre aux volets fermés, un jeune homme a eu envie de sortir, de marcher dans la ville, et pourquoi pas prendre le RER pour aller voir un peu de vert,peut-être un bout de forêt.
Simple réflexe de survie ou voyage sans retour d’un Poucet sans aucun caillou dans les poches ? L’histoire ne le dit pas.
À lui qui vit dans l’absence d’évènement depuis toujours, ce qui va arriver pendant son trajet en RER fera l’effet d’une secousse sismique. Mais de ce tremblement de terre, il n’y aura que deux lignes dans le journal.
Elle, quand on l’interrogera, dira qu’elle n’y arrivait pas et c’est tout.
Une drôle de rencontre entre deux êtres qui n’y arrivent pas sous le regard d’un enfant qui semble avoir tout compris.

Librement inspiré par un fait-divers qui s’est déroulé en région parisienne, ce texte interroge l’instinct maternel soit « la somme des préjugés intégrés dès l’enfance qui présentent la maternité désirée et radieuse comme la norme, une part non-négociable de l’identité féminine» (Camille Froidevaux-Metterie, Un corps à soi ). Il interroge également ce qu’il y a de vivant en nous, ce qui résiste à l’écrasement et à la peur.

Un monologue habité par des voix et des sons. D’abord la voix du narrateur qui lui-même est traversé par la voix de la femme du RER, qui elle-même est traversée par des sons qu’elle transforme en injonctions. Mais également les sons que le jeune homme fabrique sur son ordinateur à longueur de journées et de nuits, les paroles qu’il échange avec les différents personnages de l’histoire, et aussi les mots jamais prononcés qui surgiront au cours de cette nuit d’errance autour de la station du RER, permettant à la vie de circuler à nouveau.

La pièce (pour un acteur et une marionnette) est conçue pour être présentée en salle. Une version hors les murs permettra de la présenter en tous lieux.

Calendrier

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