Conception et interprétation Victor de Oliveira
Collaboration dramaturgique Marta Lança
Collaboration artistique Isabelle Cagnat
Assistante stagiaire Miranda Reker
Participation spéciale Ana Magaia (Extrait de Poema de infância distante de Noémia de Sousa)
Musique et création son Ailton José Matavela (TRKZ)
Conception et création vidéo Eve Liot
Conception et création lumière Diane Guérin
Photo Joana Linda
Production En Votre Compagnie
Coproduction Teatro do Bairro Alto, Théâtre National de Bretagne
Soutiens Roundabout.LX - Lisbonne, Le CENTQUATRE - Paris, La Colline-Théâtre National (Paris), Le Grand T - Théâtre de Loire-Atlantique (Nantes)
Remerciements Catherine Blondeau, Edgar de Oliveira, Marta Angelozzi, Ana Maria Akau, Marisa Chinak, Bick Yuen Chinak, Joaquim Abreu, José Cam Fok, Vitor Vargilal, Francisco de Oliveira, Filomena Coutinho, Francisca Bagulho, Horácio Guiamba et Lara de Sousa, Maria Virgínia Monteiro, Antônio de Almeida Mendes, Karl de Sousa
Limbo : un lieu ou une condition intermédiaire oubliée entre deux extrêmes.
Limbo : lieu imaginaire pour des choses ou des personnes perdues, oubliées ou indésirables.
Limbo : danse caribéenne dans laquelle des danseurs, le dos courbé, passent sous une barre ; d'origine incertaine, elle serait liée à la terrible expérience dans les cales des bateaux négriers lors de la traversée.
Ses grands-pères sont blancs européens, ses grands-mères noires mozambicaine et indienne. Ses arrières grands-parents juifs portugais, mozambicains Makonde, Indiens de Goa et Chinois de Canton. Si Victor
de Oliveira est fier aujourd’hui de ses multiples identités, tel n’a pas toujours été le cas. Ce spectacle intime interroge les origines, le métissage, l’esclavage, le colonialisme, l’exil. C’est un solo performatif affranchi de la chronologie qui puise dans une mosaïque de souvenirs personnels, d’interviews, de lectures, de rencontres. Une autofiction et une fiction sociale où l’acteur, auteur, metteur en scène interroge les raisons du déni historique, les disputes de la mémoire collective, l’expérience de grandir dans l’incertitude.
« [Victor de Oliveira dit les choses] avec une telle intelligence, une telle sensibilité qu’on en gardera longtemps la trace. […] Accompagné d’un dispositif vidéo efficace, Victor de Oliveira déroule son récit debout, sans bouger. Il n’en a pas besoin : ses mots occupent tout l’espace. C’est un homme fier et digne, comme son père, qui, après cinquante-cinq ans de cotisation, disait : « Je suis triste quand j’entends encore quelqu’un crier à une personne de couleur : « Rentre chez toi ! » Ce sont des ignorants qui ne connaissent pas la valeur du travail […] Qu’ils essaient de travailler sept jours par semaine comme gardien de nuit, comme moi. Qu’ils essaient. Moi, je ne demande rien. » — Le Canard Enchaîné, Clara Bamberger
« S’il fallait tirer un enseignement de ce beau et sobre spectacle de Victor de Oliveira, c’est sa capacité de distanciation et sa liberté d’esprit. Au repli identitaire et au communautarisme étouffant, il préfère la leçon offerte par Œdipe, qu’il a joué au théâtre, telle que la décrit Jean-Pierre Vernant : « Quand il veut mener jusqu’au bout l’enquête sur ce qu’il est, l’homme se découvre énigmatique (…) Sa vraie grandeur consiste dans cela même qui exprime sa nature d’énigme : l’interrogation. » — Transfuge, Hugues Le Tanneur
« Limbo fait passer les spectateurs et spectatrices par une multiplicité d’émotions denses et intenses qui marquent durablement. » — Cult. News, Julia Wahl
« Le parcours de vie de l’acteur autant que sa performance donnent un beau coup de gueule à la fois sensible, tenu, tendu. La force de ce spectacle, soigné sur la forme, est aussi de faire partager les blessures de celui qui est entre deux, sans pathos, en exposant lucidement et clairement un système qui n’est plus prépondérant mais produit encore ses effets, et une violence désinhibée par le populisme. » — Hotello, Louis Juzot
« Victor de Oliveira interprète avec un éblouissant talent l’autofiction sociale qu’il a écrite : un spectacle d’une clarté, d’une lucidité, d’une délicatesse, d’une dignité et d’une intelligence rares. » — La Terrasse, Catherine Robert
SAISON 2024-2025
Théâtre National de la Colline du 08 janvier au 08 février 2025 au Petit théâtre
SAISON 2023-2024
Prague le 5 octobre 2023
Théâtre de l'Agora - Scène nationale de l'Essonne les 19 et 20 octobre 2023
SAISON 2022-2023
Théâtre National de Bretagne (Renne) du 22 au 25 novembre 2022
SAISON 2021-2022
Teatro Oficina à Guimarães, Portugal le 4 juin 2022
Festival Rencontres à l’échelle, Marseille le 8 juin 2022
Teatro do Bairro Alto, Lisbonne du 18 au 22 septembre 2021